Aller au contenu
Accueil » Auto-entreprise : une (micro) entreprise comme les autres ?

Auto-entreprise : une (micro) entreprise comme les autres ?

Logo de l'auto-entrepreneur

Ce qu’il faut savoir sur le statut d’auto-entrepreneur

Logo de l'auto-entrepreneurLancé en 2009, le statut d’auto-entrepreneur permet à (presque) tous de créer sa propre entreprise sous certaines conditions. Le statut est ouvert à une grande partie des Français puisqu’il est possible de devenir auto-entrepreneur tout en étant salarié, demandeur d’emploi, étudiant retraité et même fonctionnaire.

Le régime est indexé sur le plafond de chiffre d’affaires défini pour la micro-entreprise : l’auto-entrepreneur doit respecter une limite de CA de 81 500 € par an pour la vente de marchandises et 32 600 € pour la prestation de services. Dans tous les cas, à l’instar de la micro-entreprise, l’auto-entrepreneur bénéficie d’une franchise de la TVA.

Enfin, les cotisations sont indexées sur le chiffre d’affaires à hauteur de 14 % pour la vente de marchandise, 24,60 % pour les services et 21,30 % pour les professions libérales. Ainsi, un auto-entrepreneur n’ayant généré aucun CA dans l’année ne s’acquittera pas de cotisations.
Pour retrouver le détail du statut auto-entrepreneur, c’est par là.

Des avantages pour relancer entrepreneuriat français

Clairement, le but avoué de ce statut est de relancer l’économie française par le biais d’une facilité d’entreprise. Il s’agit de simplifier le lancement, l’interruption et la cessation d’une activité pour permettre à tous de lancer son activité à but lucratif sans prendre de risques financiers majeurs à l’inverse d’une entreprise classique. L’auto-entreprise permet d’éviter la création fastidieuse et la paperasse associée : la création du statut se fait en ligne en quelques minutes. Idem pour la cessation d’activité.

Néanmoins, le gouvernement a aussi posé des limites pour ne pas voir ce régime devenir le modèle de base de l’entreprise française. Il s’agit d’un statut temporaire qui doit permettre de tester son activité avant de se lancer « pour de vrai ». Le plafond de l’auto-entrepreneur va aussi dans ce sens : si l’activité rapporte plus que le plafond fixé, il est temps de passer à un statut d’entreprise véritable.

L’auto-entreprise est donc un moyen très pratique de débuter une activité, mais il faut garder en tête que cela doit concerner une activité de soutien ou une activité temporaire. Difficile de devenir milliardaire en étant un simple auto-entrepreneur. Ce statut n’est pas non plus sans obligations, ni risques. N’hésitez donc pas à vous faire accompagner par un juriste lors de votre lancement ou de la création de votre micro-entreprise. Vous pouvez par exemple faire appel à ce cabinet avocat St-Etienne.

Étiquettes:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *