Près de 3 900 salariés de chez ArcelorMittal sont placés en activité partielle depuis le 23 mai suite à un accident industriel survenu au mois de mars dernier. Ce chômage partiel concerne les employés des deux sites de Dunkerque et de Mardyck.
Une coulée accidentelle de 150 tonnes de matière en fusion
L’accident a eu lieu le 30 mars dernier, sur le site sidérurgique de Dunkerque. L’incendie a été causé par une coulée de 150 tonnes de lave importante sur le HF4, le haut-fourneau principal. Des travaux de remise en état sont actuellement en cours ainsi que des plans d’action de maintenance tels que la vidange du haut-fourneau et le remplacement des installations électriques.
Un Plan d’Opération Interne (POI) enclenché
Le géant de l’industrie de la sidérurgie avait annoncé que ses salariés travaillent en activité partielle le temps d’effectuer les réparations nécessaires. Cette situation touche actuellement tous les salariés aussi bien les employés administratifs que les machinistes. ArcelorMittal a d’ailleurs lancé un communiqué en ce sens : « Conformément aux procédures, un Plan d’Opération Interne (POI) a été déclenché pour organiser et piloter les moyens à mettre en œuvre ». Ainsi, les autres sites du groupe présents en France déploient tous leurs efforts pour que le groupe puisse continuer à fournir ses clients convenablement.
Qu’en est-il de la reprise de l’activité à temps plein ?
Un responsable du groupe a annoncé que ce dispositif d’activité partielle est prévu prendre fin le 2 juillet. Après cette date, le retour à la normale s’effectuera de manière progressive. À noter que le nombre de jours non travaillé est plus élevé pour les employés intervenant directement sur ce haut fourneau. Pour l’heure, les travaux sur la vidange du haut-fourneau touchent à sa fin et plus de la moitié des installations électriques ont déjà été remplacées.