Le déclin économique de la France s’accentue malgré les efforts modestes sous l’apogée du pouvoir de François Hollande et les mesures qui semblent courageuses à leur échelle, mais qui n’ont que peu de résultats. Le défi de la France reste sur une pente descendante et la situation est particulièrement complexe.
L’amour propre de sa nation, la première cause
Les Français sont fiers de leur si beau modèle social et à juste titre. La vie en France est très confortable pour la majorité ! Pour eux, la reprise économique pourrait encore plus ralentir la progression, car ils seront tentés d’espérer qu’une croissance modeste suffira à dissimuler les véritables problèmes de fond et à tranquilliser la situation de crise. Les Français ont-ils les moyens de maintenir ce modèle social français pour longtemps ? Vu la situation actuelle, la réponse est non. D’importantes transformations structurelles des avantages sociaux, des impôts, de la réglementation du travail et des attentes de la population s’imposent.
Les chiffres de l’économie française sont inquiétants
Le décrochement des indicateurs quantitatifs de la France a commencé en 1999 et se poursuit sans rémission prévisible comme le montrent l’évolution de la croissance annuelle du PIB et l’évolution du PIB par habitant en €. Ce déclin français traduit une mutation vers une autre société pour certains analystes alors qu’il représente la mesure objective du recul français pour d’autres. En réalité, on ne peut pas s’échapper de la vérité, les statistiques officielles sont préoccupantes et les signaux d’une société en transition sont inévitables.
Les dettes continuent à s’accroitre
La France faisait autrefois partie des bons élèves de l’Union Européenne, elle respectait les critères imposés par le traité de Maastricht pour l’entrée dans la zone euro : dette publique inférieure à 60 % du PIB, déficit public inférieur à 3% du PIB. Des dernières statistiques, elle n’est pas loin d’atteindre le seuil symbolique des 100% du PIB, il y a de quoi effrayer avec la croissance qui tant en chiffres absolus qu’en chiffre relatif qui ne diminue pas. En plus, l’augmentation des taux d’intérêt de 0,4 à 1 % en six mois accroit le déficit budgétaire et rend les endettements encore plus onéreux.