Le marché de l’horlogerie n’a pas échappé à la pandémie de Covid-19, mais les chiffres dans ce secteur d’activité, notamment en commerce extérieur, ont grimpé. L’industrie du luxe se porte ainsi à merveille et se montre bien solide face à la crise sanitaire. Zoom sur les chiffres clés de l’horlogerie.
L’horlogerie suisse
L’icône phare de l’univers horloger, Rolex n’est plus à présenter sur le marché de l’horlogerie. La Suisse enregistre environ 15 millions de montres produites par an. Les exportations horlogères suisses ont connu une hausse de 24,8 % vers le Royaume-Uni contre 11,9 % vers Hong Kong. Les belles montres « Swiss Made » sont bel et bien convoitées autour du poignet en Europe. En février, selon la fédération horlogère suisse, les chiffres ont grimpé de 28,4 % malgré une chute de 21,8 % des exportations, suite à la crise sanitaire.
L’horlogerie française
En pleine reprise, le marché de l’horlogerie française se remet peu à peu des conséquences de la pandémie. Malheureusement, l’année 2020 a noté une production en baisse de 24 %. Toutefois, la filière française de l’horlogerie et du bijou rayonne avec un chiffre d’affaires de 3,9 milliards d’euros. Dans son rapport, le comité Francéclat a relevé une hausse importante du nombre d’acheteurs français. La pandémie a, en effet, réduit le volume habituel de touristes. Les restrictions sanitaires ont donc augmenté les ventes de 2 % par rapport à 2019.
La passion horlogère : à quel prix ?
Le marché de l’horlogerie connaît une perpétuelle évolution qui ravit les passionnés de montre. Il faut y mettre le prix pour voir cet objet tant convoité autour du poignet. En 5 ans, le Sea-Dweller qui valait 6 500,00 € coûte actuellement 14.000, 00 €. Par ailleurs, la Daytona Paul Newman de 1970 est passée de 800 € à 250 000 à 300 000,00 €. Les contrefaçons chinoises restent l’un des ennemis des amateurs de montres. Il en est de même pour les revendeurs en ligne qui multiplient déraisonnablement les prix de leurs produits.