Apparue au début du siècle dernier, l’agriculture biologique est une méthode de culture proche de la nature, exempte de substances artificielles. À cette époque, cette technique agricole n’était pas très populaire auprès des agriculteurs et leur nombre était faible. Ce n’est qu’en 1980 que cette pratique s’est largement répandue.
Une montée en puissance due à des crises sanitaires
La croissance fulgurante de l’agriculture bio résulte de son inscription dans la loi d’orientation agricole, et les différentes crises sanitaires des années 1990 lui ont donné un nouvel élan. Cela se résume notamment par la vache folle, les lasagnes au cheval ou les œufs contaminés… Les consommateurs se sont vus contraints d’exiger la qualité de ce qu’ils mangent. Ainsi, les agriculteurs spécialisés dans l’alimentation biologique ont pu profiter de ces situations diverses pour promouvoir leur production.
Un secteur toujours en évolution
Dans les temps actuels, le bio occupe à lui seul un immense marché touchant directement une grande partie de la population. Le secteur en question tend à se métamorphoser suivant cette ampleur. Par ailleurs, la concurrence s’avère être rude parmi les opérateurs actifs. En tout moment, de nouveaux acteurs surgissent et tentent de se faire une place parmi les géants de la distribution bio. Le domaine de l’agriculture entre également dans le pas de course et s’engage par différentes initiatives.
Les problèmes qui se posent
L’agriculture biologique est soumise à la pression de s’industrialiser et de s’internationaliser davantage. Or, cela peut aller à l’encontre de ses principes fondamentaux. La situation actuelle de changement exponentiel oblige l’agriculture biologique à repenser et à remettre en question tous ses principes. Les points de vue des Français à ce sujet sont mitigés. La réponse semble dépendre des discours politiques en faveur de l’agriculture biologique et des convictions personnelles de chacun.